La promotion de BELSUNCE, année 1976-1977, est toujours vivante. Ce site a pour ambition aussi de nous rassembler .Ce journal est enregistré au tribunal de grande instance d'Albertville.ISBN:22191 ISSN:12996769 Dépôt légal: à parution Voir déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 et Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU,
mercredi 20 août 2008
ASPIRANT ZIRNHELD ET LA PRIERE, AFGHANISTAN ET LE 8ème R.P.I.M.A, CASTRES et l'OTAN.
Comme vous aujourd'hui mes frères d'armes je suis dans la peine, suite au décès de 10 de nos camarades, tombés en héros au champ d'honneur en AFGHANISTAN,le 18 et 18 août 2008.
Pour eux ceci:
Toutes nos condoléances à leur famille, ami et proche et au "8".
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mardi 6 mai 2008
CAPITAINE LHOMMEE
Bon nous attaquons la meilleur des meilleurs, l'élite de l'élite: la section LHOMMEE, la bien nommée et qui chante le mieux; donc il faut cliquer sur l'enregistrement réalisé par BERGER à l'époque avec les moyens du bord; mais le résultat est là; écoutez et silence dans les rangs!
Clic pour voir BERGER en grand, cela vaut le coup!
Clic pour voir BERGER en grand, cela vaut le coup!
SECTION ROSIER, 2ème BRIGADE.
SECTION LAUDIER
La section LAUDIER, en pleine activité!
Il faut cliquer sur les photographies pour mieux voir et être vu, vu!
Il faut cliquer sur les photographies pour mieux voir et être vu, vu!
dimanche 4 mai 2008
1ERE BRIGADE
LES FINES
ASPIRANT ZIRNHELD et la PROMOTION DE BELSUNCE
André Zirnheld est né le 7 mars 1913 à Paris dans une famille alsacienne ayant choisi la France en 1870.
Il perd son père à l'âge de 9 ans et fait ses études secondaires au collège Saint Jean de Passy.
Bachelier puis licencié de Philosophie en 1936, il prépare en Sorbonne, à la veille de la guerre, un diplôme d'études supérieures de Philosophie sur Spinoza, tout en travaillant dans une maison d'édition.
Nommé professeur en 1937 au collège de Sousse, puis au lycée Carnot à Tunis.
Devant faire son service militaire, il demande vainement un sursis pour préparer l'Agrégation. Il est donc, en octobre 1938, détaché en qualité de militaire comme professeur au Collège de la Mission laïque française de Tartus en Syrie.
André Zirnheld
Au lendemain de l'armistice qu'il refuse totalement, André Zirnheld franchit la frontière libano-palestinienne à Nakoura et rejoint les Britanniques. C'est plus tard qu'il notera dans son carnet : "La légalité est un confort dont il faudra savoir se priver". C'est à ce moment, en tout cas, qu'il commence à le penser.
Il s'engage à la 3ème Cie du 24ème Régiment d'Infanterie Coloniale du capitaine Folliot qui stationne d'abord au camp palestinien de Sumeiriya puis à Moascar en Egypte où elle prend rapidement, après la fusion avec les hommes du capitaine Lorotte, le nom de 1er Bataillon d'Infanterie de Marine.
Affecté à la section de commandement de la 1ère Compagnie, le sergent-chef Zirnheld s'entraîne activement jusqu'au 6 septembre, date à laquelle l'unité part s'installer à Sidi-Barani, sur la frontière égypto-libyenne pour combattre les Italiens auprès de la 7ème Division Britannique, celle des "Rats du Désert".
Chauffeur du médecin de la Compagnie pendant les cinq mois d'opérations en Libye, André Zirnheld aspire à une affectation plus dangereuse lorsqu'il est muté, en janvier 1941, au service de l'Information et de la Propagande à la Délégation de la France Libre que dirige Georges Gorse, au Caire.
En mai 1941, il obtient de suivre les cours de l'Ecole d'élèves officiers de Brazzaville et après trois semaines de voyage parvient au camp Colonna d'Ornano. Sa formation se termine en décembre 1941 et il sort, avec le grade d'aspirant, 5ème de sa promotion.
Il choisit de servir chez les parachutistes des FFL, placés sous les ordres du capitaine Berger. Il rejoint alors, en mars 1942, le French Squadron, intégré à la Special Air Service Brigade (SAS Brigade) britannique commandée par le Major Stirling, à Kabret, sur les rives du canal de Suez.
Bientôt, après la capture de Berger en Crète, les SAS français opèrent en Cyrénaïque sous les ordres du capitaine Augustin Jordan. Le 7 juin l'aspirant Zirnheld à la tête de son groupe, part en avion pour l'oasis de Siwa, aux confins égypto-libyens, base de départ pour l'attaque de plusieurs aérodromes allemands en Cyrénaïque.
Des équipes autonomes de 7 ou 8 hommes, sous le commandement d'un officier, ont pour mission d'effectuer des sabotages à des centaines de kilomètres derrière les lignes ennemies pour paralyser, dans la mesure du possible, l'aviation d'interception ennemie.
Le 11 juin, Zirnheld et sa patrouille sont largués en pleine nuit sur la côte de Cyrénaïque à une trentaine de kilomètres de l'objectif. Leur mission consiste à détruire le plus possible d'avions ennemis sur un des trois aérodromes proches de Benghazi. Le lendemain, Zirnheld parvient à faire sauter cinq Messerschmitt 109 après avoir neutralisé la défense adverse. Le Major Stirling le propose immédiatement pour la Military Cross.
Début juillet les SAS français vont s'installer aux abords de la piste Marsa Matruh - Siwa et multiplie les attaques contre les arrières du Maréchal Rommel.
Le 26 juillet dans la soirée, une équipe franco-britannique de 60 hommes équipés de jeep attaque en force l'aérodrome de Sidi Haneish, près de Marsa Matruh. L'attaque est un succès et une trentaine d'appareils ennemis sont détruits. Les parachutistes repartent mais une crevaison oblige l'aspirant Zirnheld et l'aspirant Martin à quitter le convoi, à réparer et à camoufler leur véhicule à quelques kilomètres de là.
Le jour se lève et, vers 7H30, quatre Stukas lancés à la poursuite des parachutistes attaquent les deux jeeps qui s'abritent tant bien que mal au pied d'une falaise. André Zirnheld est blessé deux fois par les rafales qui ratissent le désert. L'aspirant Martin met aussitôt le cap à l'ouest. Mais à midi André Zirnheld meurt après de terribles souffrances. Il est inhumé par ses camarades en plein désert sur le rebord d'un oued puis est inhumé au cimetière militaire de Marsa Matruh. Son corps repose aujourd'hui au cimetière des Batignolles à Paris.
En faisant l'inventaire de ses quelques biens - dont le tribunal de Vichy avait ordonné la saisie - on trouva deux livres : le Saint-Paul de Jacques Maritain, et un Bergson, plus un poème qu'il avait écrit lui-même : la prière du parachutiste.
• Compagnon de la Libération - décret du 1er mai 1943
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 avec 2 palmes
• Médaille de la Résistance avec rosette
LA PRIERE
Mon Dieu, Mon Dieu
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Donne-moi l'ardeur au combat
Mon Dieu, Mon Dieu
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Et puis l'ardeur au combat (Bis)
Ce dont les autres ne veulent pas
Ce que l'on te refuse
Donne-moi tout cela, oui tout cela
Je ne veux ni repos
Ni même la santé
Tout ça mon dieu
T'est assez demandé
Mais donnes-moi, mais donnes-moi
Mais donnes-moi la foi
Donnes-moi force et courage
Mais donnes-moi la foi
Pour que je sois sûr de moi
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Donnes-moi la gloire au combat
Mon Dieu, Mon Dieu,
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Le poème
Je m'adresse à vous, Mon Dieu, car vous donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi.
Donnez moi, Mon Dieu, ce qui vous reste, donnez moi, ce qu'on vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos, ni la tranquillité, ni celle de l'âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse, ni le succès, ni la santé.
Tout ça, Mon Dieu, on vous le demande tellement que vous devez plus en avoir.
Donnez moi, Mon Dieu, ce qui vous reste, donnez moi, ce que l'on vous refuse.
Je veux l'insécurité et l'inquiétude, je veux le tourment et la bagarre,
Et que vous me les donniez, Mon Dieu, définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours,
Car je n'aurai pas toujours le courage de vous le demander.
Donnez moi, Mon Dieu, ce qui vous reste, donnez moi ce que les autres ne veulent pas.
Mais donnez moi le courage et la force et la foi.
André ZIRNHELD parachutiste de la France Libre, mort au Champ d'Honneur en 1942
Cette prière fut trouvée sur le corps de l’Aspirant Zirnheld, tué en juillet 42, en Libye, au cours d’un raid sur les arrières de l’ennemi. Elle avait été écrite en avril 1938, alors qu’André Zirnheld était professeur de philosophie au lycée de Tunis. Plus tard, l’Aspirant Zirnheld s’était engagé au 1° Bataillon d’infanterie de marine en Palestine, puis, envoyé à l’École d’aspirants de Brazzaville, il y fut recruté par le Capitaine Berger , mon papa,qui mettait sur pied les premières compagnies SAS.
A l’origine, ce texte s’intitulait “ Prière ”, mais il fut immédiatement adopté par les parachutistes qui, d’emblée, y retrouvèrent l’écho de leur âme : ce mélange d’abnégation orgueilleuse, de doute et de fureur, de désenchantement et de foi. Le texte de l’Aspirant Zirnheld exprime en effet aussi parfaitement que possible l’esprit parachutiste. Et, près d’un demi-siècle plus tard, dans un monde et un environnement différents il n’y a rien à y changer.
Et par Saint Michel vive les Paras.
Le Capitaine Frédéric BERGER, vous invite à écouter le "chant tradi"de l'EMIA, à savoir la Prière, chantée par la meilleur des promos de l'EMIA, la DE BELSUNCE:
J'ai fait cet enregistrement au nez et à la barbe de la fine GROS. Le son est bon puisque j'étais "homme de base": del à je voyais tout et j'entendais tout, selon le principe de JULES CESAR: "loca supérioré est"!!
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Donne-moi l'ardeur au combat
Mon Dieu, Mon Dieu
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Et puis l'ardeur au combat (Bis)
Ce dont les autres ne veulent pas
Ce que l'on te refuse
Donne-moi tout cela, oui tout cela
Je ne veux ni repos
Ni même la santé
Tout ça mon dieu
T'est assez demandé
Mais donnes-moi, mais donnes-moi
Mais donnes-moi la foi
Donnes-moi force et courage
Mais donnes-moi la foi
Pour que je sois sûr de moi
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Donnes-moi la gloire au combat
Mon Dieu, Mon Dieu,
Donnes-moi la tourmente
Donnes-moi la souffrance
Le poème
Je m'adresse à vous, Mon Dieu, car vous donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi.
Donnez moi, Mon Dieu, ce qui vous reste, donnez moi, ce qu'on vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos, ni la tranquillité, ni celle de l'âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse, ni le succès, ni la santé.
Tout ça, Mon Dieu, on vous le demande tellement que vous devez plus en avoir.
Donnez moi, Mon Dieu, ce qui vous reste, donnez moi, ce que l'on vous refuse.
Je veux l'insécurité et l'inquiétude, je veux le tourment et la bagarre,
Et que vous me les donniez, Mon Dieu, définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours,
Car je n'aurai pas toujours le courage de vous le demander.
Donnez moi, Mon Dieu, ce qui vous reste, donnez moi ce que les autres ne veulent pas.
Mais donnez moi le courage et la force et la foi.
André ZIRNHELD parachutiste de la France Libre, mort au Champ d'Honneur en 1942
Cette prière fut trouvée sur le corps de l’Aspirant Zirnheld, tué en juillet 42, en Libye, au cours d’un raid sur les arrières de l’ennemi. Elle avait été écrite en avril 1938, alors qu’André Zirnheld était professeur de philosophie au lycée de Tunis. Plus tard, l’Aspirant Zirnheld s’était engagé au 1° Bataillon d’infanterie de marine en Palestine, puis, envoyé à l’École d’aspirants de Brazzaville, il y fut recruté par le Capitaine Berger , mon papa,qui mettait sur pied les premières compagnies SAS.
A l’origine, ce texte s’intitulait “ Prière ”, mais il fut immédiatement adopté par les parachutistes qui, d’emblée, y retrouvèrent l’écho de leur âme : ce mélange d’abnégation orgueilleuse, de doute et de fureur, de désenchantement et de foi. Le texte de l’Aspirant Zirnheld exprime en effet aussi parfaitement que possible l’esprit parachutiste. Et, près d’un demi-siècle plus tard, dans un monde et un environnement différents il n’y a rien à y changer.
Et par Saint Michel vive les Paras.
Le Capitaine Frédéric BERGER, vous invite à écouter le "chant tradi"de l'EMIA, à savoir la Prière, chantée par la meilleur des promos de l'EMIA, la DE BELSUNCE:
J'ai fait cet enregistrement au nez et à la barbe de la fine GROS. Le son est bon puisque j'étais "homme de base": del à je voyais tout et j'entendais tout, selon le principe de JULES CESAR: "loca supérioré est"!!
dimanche 20 avril 2008
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