dimanche 20 février 2011

7ème BATAILLON DE CHASSEURS ALPINS, BOURG SAINT MAURICE, SAVOIE, AFGHANISTAN, QUARTIER BULLE,1ère CLASE CHAMARIER, 3ème COMPAGNIE,



Chers Amis Chasseurs,
L'Amicale du 7ème B.C.A vous invite à prendre connaissance du triste communiqué ci-dessous. Nous vous tiendrons informé des dates de rapatriement et de cérémonie, prévues fin de semaine prochaine. Une délégation de l'amicale sera présente, vous serez conviés à vous y joindre.
Avec nos amitiés chasseurs

Chère marraine, mon général messieurs

Veuillez recevoir ci-joint une brève et la biographie du 1e CL CHAMARIER de la 3 e cie, décédé en Afghanistan.

Une cérémonie aura lieu à Bourg Saint Maurice au quartier Bulle en fin de semaine prochaine. La date vous sera communiqué ultérieurement.

Respectueusement et cordialement

CNE CRETAILLE
OSA 7ème BCA

Biographie du soldat de 1e Classe Clément Chamarier

Agé de 19 ans, Clément Chamarier s’est engagé le 3 février 2009 au titre du 7e Bataillon de Chasseurs

Alpins de Bourg-Saint-Maurice (27e brigade d’infanterie de montagne).

Il a été affecté à la 3e compagnie de combat à l’issue sa formation initiale de six mois.

Le soldat de 1ère classe Clément Chamarier avait réalisé l’ensemble de la mise en condition avant

sa projection en Afghanistan et avait fait preuve de toutes les qualités professionnelles et humaines

nécessaires, obtenant notamment d’excellents résultats en tir.

Déployé en Afghanistan dans le cadre de l’opération « Pamir », il était présent sur le théâtre depuis le 10

novembre 2010.

Le 19 février 2011, après une journée d’opérations dans la vallée d’Alasay, le SGTIA effectuait le

mouvement de retour vers Nijrab lorsque le VAB où se trouvait le chasseur de 1ère classe Chamarier a été

la cible d’un tir direct. Grièvement blessé, le chasseur de 1ère classe Chamarier est décédé des suites de

ses blessures.

Le soldat de 1ère classe Clément Chamarier était titulaire de la médaille commémorative française agrafe

Afghanistan et de la médaille OTAN non article 5 agrafe ISAF.

Chasseur alpin particulièrement agréable à commander et très discipliné, le 1ère classe Clément Chamarier

était un subordonné de grande valeur. Il avait une haute opinion de son métier et le démontrait tous les

jours, en France comme à l’étranger. Motivé, il s’investissait sans compter pour son travail et dans sa

mission. Camarade fort apprécié, il était un élément moteur de sa section.

Clément Chamarier était célibataire sans enfant.

Afghanistan : décès d’un militaire français



Le 19 février 2011, un militaire français est décédé après avoir été blessé lors d’une action de harcèlement sur son convoi, dans la région de Kapisa.

Le 19 février aux environs de 20h30, une compagnie du Battle Group Allobroges , armé principalement par le 7ème Bataillon de chasseurs alpins, a été attaquée près du village de Tatarkhel, en vallée de Kapisa.

La compagnie rejoignait la FOB (forward operating base – base
opérationnelle avancée) française de Nijrab, après avoir conduit une action de sécurisation dansla vallée d’Alasay au profit des OMLT (operational mentoring and liaison teams ) et de l’Armée nationale afghane.

La compagnie a été prise à partie par un groupe d’insurgés. Au cours de cette action de harcèlement, un VAB (véhicule de l’avant-blindé) a été la cible d’un tir d’arme antichar. Deux soldats français ont été gravement touchés et un autre très légèrement.

L’élément santé qui se trouvait avec l’unité est immédiatement intervenu pour leur prodiguer les premiers soins et un hélicoptère a été dépêché sur zone pour les évacuer. Malgré la rapidité dessecours mis en place, un des militaires touchés a succombé à ses blessures avant son évacuation. Le deuxième est gravement atteint aux membres inférieurs mais ses jours ne sont pas en danger. Quant au troisième, il a déjà pu rejoindre son unité.

Environ 4000 militaires français sont actuellement engagés en Afghanistan. En Kapisa et en Surobi,ils conduisent notamment des actions de soutien aux opérations de l’Armée nationale afghane et la Police nationale afghane. L’opération du 19 février en vallée d’Alasay impliquait 300 militaires afghans et 200 militaires français.










7ème BATAILLON DE CHASSEURS ALPINS, BOURG SAINT MAURICE, SAVOIE, AFGHANISTAN, QUARTIER BULLE,











Pacé è Saluta,

Je remercie LAURENT AUBERTIN de ces documents.
Vous pouvez joindre notre camarade chasseur LAURENT:
laurent.aubertin@wanadoo.fr

Voici ces documents; pour mémoire LAURENT est comme moi,un ancien du "7".
J'y ai servi 13 années.

Ami chasseur, clic sur les photographies pour les agrandir:














(Se) casser la margoulette »

[ SIGNIFICATION ]
(Se) casser la figure.
Avec le 'se' pronominal : Tomber, faire une chute.

[ ORIGINE ]
Toute personne à la perspicacité à peine aiguisée aura constaté d'elle-même la similitude de forme entre "(se) casser la figure", dont l'image est parfaitement claire[1], et (se) casser la margoulette qu'on trouve chez Flaubert à partir de 1864.
De cette similitude, on peut aisément tenter une déduction simple : 'figure' et 'margoulette' sont synonymes.

Eh bien à ceux qui ont osé, je vais maintenant confirmer qu'ils ont eu raison de prendre ce grand risque.

À l'origine 'margoulette' désignait plutôt la bouche ou la mâchoire. Puis, par extension, le mot a désigné le visage ou la figure. Ce qui nous permet de retrouver la synonymie imaginée.
Mais pourquoi 'bouche' ou 'mâchoire' ?

Dans 'margoulette', il y a 'mar' et 'goulette' (si, si, je vous assure !).
'Goulette' est le diminutif de 'goule', forme ancienne de 'gueule'.
Mais pour le préfixe 'mar-', on se marre moins car, selon les étymologistes, il y a plusieurs origines possibles. Parmi celles-ci, deux semblent plausibles :
- il pourrait être repris du verbe 'margouiller' qui signifiait 'mâchonner'.
- il pourrait également être extrait du mot normand 'margane' qui voulait dire 'mâchoire'.

Bien entendu, ici, le mot 'margoulette', comme le mot 'figure' n'est qu'une image pour désigner le bonhomme au complet, car s'il chute ou reçoit une raclée, ce n'est pas forcément la figure qui prend les coups.

[1] Même que si on se casse la figure soi-même tout seul comme un grand en se prenant un gadin de derrière les fagots ou bien si on se la fait casser par quelqu'un d'autre un tantinet hargneux, le résultat est le même : on a très mal.Cette expression française a connu une nette évolution depuis son origine . En fait elle passe du sens de simple mise en garde pour quelqu'un qui risque de " se casser la figure" à un sens beaucoup plus fort lors de la première guerre mondiale à savoir se faire tuer par une balle dans la tête