dimanche 8 septembre 2013

ROGER HOLEINDRE, INDOCHINE, ALGERIE

Un homme d’honneur : Roger HOLEINDRE


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« Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent.» (Dante)
Roger Holeindre est né en Corse en 1929 dans une famille paysanne et ouvrière. Durant la guerre 39/45, pensionnaire à la Pension Clerbois à Rosny-sous-Bois, il est alors membre d’une troupe scoute clandestine et effectue de nombreuses missions de nuit pour la résistance. À la libération, quittant la pension sans autorisation, il enlève, seul, deux mitrailleuses jumelées aux Allemands à la gare de triage de Noisy-le –Sec, devenant ainsi un des plus jeunes résistants de France. À 17 ans, falsifiant ses papiers, il s’engage dans la Marine et part volontaire pour l’Indochine où il sert à la 1ère division Navale d’Assaut. De retour en France, il se rengage aux Commandos Parachutistes Coloniaux et participe à tous les gros combats du Tonkin où il est blessé. Rapatrié sanitaire en métropole, il se porte aussitôt volontaire pour sauter sur Diên Biên Phu dès qu’il apprend le drame qui se joue là-bas.

Arrivé en Indochine, on lui annonce la chute du camp retranché… C’est l’anéantissement. Incorporé dans un bataillon de parachutistes, il participe aux derniers et terribles combats sur les hauts plateaux où le GM100 est anéanti.

Puis, c’est l’Algérie, où il se fait remarquer au sein du 8ème Régiment de Parachutistes Coloniaux en effectuant avec un effectif restreint au plus près de la population musulmane, des opérations commandos en « tenue rebelle » dans les Aurès Nementcha et jusqu’en Tunisie. Grièvement blessé dans un combat au corps à corps et hospitalisé à Philippeville, il réalise alors que l’armée française va gagner la guerre militairement, mais que De Gaulle la lui fera perdre politiquement. La mort dans l’âme, il quitte l’Armée et s’installe à Tébessa où il crée une maison des jeunes fréquentée majoritairement par des Musulmans. Cette activité sociale lui vaudra d’être cité en tant que civil à l’ordre de l’armée.

Les événements prenant la tournure qu’il avait pressentie, il participe alors au combat clandestin de l’Algérie française dans les rangs de l’OAS. Arrêté, emprisonné à la prison de Bône, il organise une évasion rocambolesque entraînant dans sa fuite ses camarades de détention. Reprenant aussitôt le combat, il forme le deuxième maquis Bonaparte. Encerclé par deux régiments d’appelés hostiles à l’Algérie française qui avaient arrêté leurs officiers, il se refuse à ouvrir le feu sur eux et n’accepte de se rendre qu’au Général Ducourneau qu’il a connu en Indochine. Lourdement condamné puis amnistié, il mène dès sa libération une carrière d'écrivain et de journaliste, devenant grand reporter à Paris Match.
En 1972, Roger Holeindre participe à la fondation du Front National. Elu sous cette étiquette, député de la Seine-Saint-Denis (1986-1988) et Conseiller régional d'Île-de-France (1992-1998), il quitte ce parti le 15 janvier 2011. Parallèlement, il crée en 1985 le Cercle National des Combattants qu’il préside depuis lors.
L'éloge d'un homme d’honneur est presque toujours un combat contre les préjugés. Quand il s'agit d'être juste envers celui qui, fidèle à la parole donnée, a mis sa peau au bout de ses idées, je ne peux l’être à demi. Dès lors, je ne crains pas de heurter des sensibilités opposées, des susceptibilités grotesques, des erreurs d’appréciation qui ont acquis du crédit à force d'avoir été répétées. C'est bien assez que la vérité soit tardive ; il ne faut pas du moins qu'elle soit timide.
Un homme tel que lui ne pouvait être formé que par la nature. Taillé dans le roc, guerrier hors pair, infatigable baroudeur, patriote dans l’âme, Roger Holeindre dont le personnage s’apparente très exactement à celui d’André Gide qui n’avait de cesse de répéter : « Quand je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma vieillesse », demeure à la pointe du combat prêchant sans fin la réconciliation et l’union nationale afin de lutter au mieux contre l’immigration invasion, le danger que représente l’intégrisme islamique et pour que la France, fille aînée de l’Église, reste à jamais une terre chrétienne.

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
- Le dernier ouvrage de Roger Holeindre : « QUE DIEU SAUVE LA FRANCE » - Éditions d’Héligoland. 2012, ISBN : 978-2-36611-000-5, 1 volume 15 x 21, 428 pages. Édition normale : 29,00 € (vente par correspondance : 36 € franco, en lettre suivie). À commander chez le diffuseur EDH, BP 2, 27 290 Pont-Authou.
- Un extrait du discours d’anthologie de Roger Holeindre sur Jack Lang : http://www.youtube.com/watch?v=7VEJJGArfcI
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Dimanche 6 Octobre 2013 - Fête du Cercle National des Combattants
sur le thème « Hommage à l’Armée française d’hier et d’Aujourd’hui »
Au Château de LA CHAPELLE D’ANGILLON
Route Jacques Cœur – 18380 LA CHAPELLE D’ANGILLON
Voir le site du château : http://www.chateau-angillon.com/
Et sa situation géographique : https://maps.google.fr/maps?hl=fr&ll=47.36192,2.435253&spn=0.001395,0.006486&t=m&z=18&layer=c&cbll=47.36192,2.435253&panoid=kwMHHlPcu0A6UQksnyoPeA&cbp=12,146.81,,0,1.34
http://www.chateau-angillon.com/
Entrée 5€ - Parking gratuit
Transport : Un autocar est prévu. Départ 06h45, Porte Maillot (PARIS) devant l’entrée principale du Palais des Congrès – 30€ par personne aller-retour – Inscription au 01.40.59.07.66
Nombreux stands variés - Programme de cette journée auprès du CNC – Tel : 01.40.59.07.66 (Repas sur inscription) – Buvette – stand casse-croute.
e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr
Lien : http://www.cncombattants.org/22_agenda.php
- A cette occasion, le film de Robert SAUCOURT, président de l’Association pour la Mémoire de l’Empire Français : « Tu te souviens ? C’était Alger… », sera projeté.
e-mail : amefinfo@bbox.fr
- Dans le cadre de cette manifestation, une conférence sera donnée à 15h précise par José CASTANO sur le thème :
« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »
- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat
- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Étranger de Parachutistes en Algérie.
« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »
… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »
« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - 1er REP - " Les champs de braises ")
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-- envoyé par José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)

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